https://vk.com/wall-188317996_121702 -----& Des Canadiens contraints de « choisir » l’euthanasie après s’être vu refuser des traitements Le système d'euthanasie canadien, déjà en pleine déliquescence, est de nouveau sous le feu des critiques. De nouveaux témoignages poignants révèlent qu'un nombre croissant de patients sont contraints de recourir au programme d'« aide médicale à mourir » du gouvernement, faute de soins médicaux adéquats, dans un système de santé socialisé en ruine. Un nombre alarmant de Canadiens affirment n'avoir d'autre choix que d'accepter l'euthanasie pratiquée par le gouvernement, malgré l'existence supposée de traitements pour leurs pathologies. Comme l'a déjà rapporté Slay News, le programme d'aide médicale à mourir (AMM) du gouvernement permet désormais d'économiser des dizaines de millions de dollars par année. En 2024, le gouvernement a économisé plus de 136 millions de dollars en euthanasiant des patients au lieu de les soigner. Le dernier cas glaçant en date est celui de Cleo Gratton, une foreuse de diamants à la retraite de 84 ans, originaire de Chelmsford, en Ontario. L'histoire de Mme Gratton provoque une onde de choc à travers le pays. Il est décédé au début du mois de causes naturelles, mais seulement après avoir été admis au programme gouvernemental d’« aide au suicide ». Sa famille affirme que cette approbation est intervenue immédiatement après une expérience traumatisante à l’hôpital, qui l’a convaincu que la mort était préférable à un retour dans cet établissement. Gratton souffrait d’une maladie cardiaque et d’insuffisance rénale. Mais au lieu de recevoir des soins dignes lors d’un récent séjour à l’hôpital, Radio-Canada rapporte qu’il a passé une nuit aux urgences, avant d’être transféré dans un couloir du septième étage. Les médecins, dont les services sont financés par les contribuables, ont refusé de lui prodiguer les soins nécessaires et l’ont persuadé que l’euthanasie serait plus bénéfique à tous. « Il n’y avait pas de lumière ; toutes les ampoules de ce couloir avaient été retirées », a déclaré sa fille Lynn. « Les patients passaient, les infirmières aussi, aucune intimité, aucune compassion, aucune dignité. » Elle a ajouté que les infirmières devaient utiliser des lampes frontales rien que pour examiner ses pieds. Les conditions étaient si dégradantes que Gratton a dit à sa famille qu’il « préférait mourir plutôt que d’y retourner ». Quelques jours plus tard, il a fait une demande d'aide médicale à mourir (AMM), le programme canadien d'euthanasie désormais tristement célèbre pour remplacer les soins par une mort chimique. Avant son décès naturel, Gratton a supplié sa famille de révéler ce qu'il avait enduré : « Faites pression, faites pression, faites pression pour que cela change… Sensibilisez les gens à ce qui se passe.» Sa famille respecte son souhait. Un schéma récurrent : des patients se voient refuser des soins, mais obtiennent l'autorisation de mourir. L'histoire de Gratton n'est que le dernier exemple d'une tendance alarmante : des Canadiens qui souhaitent recevoir des traitements médicaux, des soins à domicile ou des soins palliatifs se voient proposer comme seule option l'aide médicale à mourir. Slay News suit ces cas depuis des années, et leur nombre ne cesse d'augmenter : • Norman Meunier (Québec) : Cet homme tétraplégique a développé de graves escarres après avoir été laissé quatre jours sur une civière aux urgences sans matelas adéquat. Dépassé par les événements et privé de soins à domicile, il a « choisi » l'AMM l'an dernier. • Mme B. (Ontario) : Cette femme de 80 ans s’est vu refuser des soins palliatifs et en fin de vie. Son conjoint, submergé par la détresse, a demandé une évaluation en vue de l’aide médicale à mourir (AMM), et elle a reçu une injection létale peu après. • Sathya Dhara Khovac (Winnipeg) : Cette femme de 44 ans a supplié à plusieurs reprises de lui accorder des soins à domicile, en vain. Dans sa nécrologie, elle a écrit qu’elle « aurait pu vivre plus longtemps » si on lui avait apporté de l’aide. Elle a finalement euthanasié ses patients en 2022. • Sean Tagert (Colombie-Britannique) : Ce père de 41 ans s’est battu pendant des années contre le système pour obtenir des soins à domicile lui permettant de rester près de son fils. Faute d’avoir obtenu le soutien nécessaire, il a estimé n’avoir « d’autre choix » que l’euthanasie en 2019. • Vétérans canadiens : Un témoignage récent a révélé qu’un nombre croissant de vétérans se voient proposer l’AMM au lieu du soutien psychologique qu’ils avaient demandé. Il ne s’agit toutefois pas de cas isolés. Il s’agit d’une caractéristique systémique d’un système public qui utilise l’euthanasie comme soupape de sécurité pour réduire les coûts d’une bureaucratie de santé surchargée et sous-financée. Un système de santé qui pousse les plus vulnérables vers la mort Alors même que la famille de Gratton louait le travail des médecins et des infirmières, qu'elle jugeait surchargés et débordés, elle alertait sur la défaillance du système lui-même. « Pourquoi continuent-ils à accepter des patients alors que les services sont saturés et qu'il n'y a pas de place pour les accueillir ? » s'est interrogée Lynn. La réponse se précise : Le système dispose d'une porte de sortie depuis la légalisation de l'euthanasie. Au lieu d'investir dans les soins de longue durée, les soins à domicile, le soutien en santé mentale ou les soins palliatifs, le gouvernement canadien a mis en place le régime d'aide au suicide le plus agressif au monde. Et ce régime est de plus en plus utilisé auprès des personnes âgées, des personnes handicapées, des personnes démunies et de celles qui n'ont tout simplement pas accès aux services de base. Alors que le gouvernement fait pression pour étendre l'aide médicale à mourir aux personnes souffrant de troubles mentaux, les critiques préviennent que le système passera de la crise à la catastrophe. L'euthanasie est devenue la norme, et non plus le dernier recours. Dans une société civilisée, l'aide au suicide serait un dernier recours tragique. Au Canada, l’aide médicale à mourir est en train de devenir une solution de substitution courante aux soins. La réalité est glaçante : le gouvernement libéral canadien considère désormais l’« aide médicale à mourir » comme : - Un mécanisme d’économie. - Une soupape de sécurité pour un système défaillant. - Un moyen discret de faire disparaître les personnes vulnérables. Ce n’est pas de la compassion. C’est de la coercition par négligence. Et si les Canadiens n’exigent pas de changement, ces histoires ne feront que se multiplier et devenir plus horribles. LIRE LA SUITE ICI: marie-claire-tellier.over-blog.com/2025/11/de... Beloud